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2023 Prediction Event

Join 2023 predictions event on
Thursday, 12 January 2023 – 13.00 UTC
What will 2023 bring for digital geopolitics, AI, data, and cryptocurrencies?
Will the ‘1998 deal’ on digital government still hold?
What digital issues will dominate the United Nations and multilateral agenda in Geneva, and beyond?
All these, and numerous other questions that will shape the digital landscape in 2023 will be discussed online on Thursday, 12 January 2023 at 13.00 UTC (14.00 CET).
Join Jovan Kurbalija and his guests and contribute to the foresight discussion!
2023 Digital Predictions

12 digital governance and diplomacy trends of 2023
12 trends in digital governance
Seasson’s Greetings 2023
Season’s Greetings
Dear colleagues and friends,
We are wrapping up our anniversary year, which has been full of breakthroughs and achievements. With a record number of courses and students, groundbreaking research and publications, and a new generation of AI-driven apps, we have contributed to the digital transformation of diplomacy and governance worldwide.
We celebrated our achievements with two anniversary events in Geneva and Malta.
Our Diplo Week in Geneva (7-11 November) brought together diplomats, academics, and tech professionals in a series of interactive workshops on AI, data, humanitarian diplomacy, the Geneva Digital Atlas, and African digital diplomacy.
The Summit on Digital Diplomacy and Governance in Malta (17-19 November) was a landmark event attended by 220 in situ and 290 online participants, including heads of state, ministers, diplomats, tech professionals, and students.
Thank you for being with us during this special year!
We wish you a prosperous, healthy, and happy New Year!

Numéro 75 de la lettre d’information Digital Watch – décembre 2022
Baromètre
Les développements de la politique numérique qui ont fait la une
Le paysage de la politique numérique évolue quotidiennement. Voici donc les principaux développements du mois de novembre. Vous trouverez plus de détails dans chaque mise à jour du Digital Watch observatory.
Architecture de gouvernance numérique mondiale

La déclaration des dirigeants du G20 à Bali s’est engagée à faire progresser la transformation numérique, le développement des compétences et de la culture numériques, la numérisation au service de l’économie et l’accès aux technologies numériques.
Le 17e Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI) s’est tenu à Addis-Abeba du 28 novembre au 2 décembre 2022. Lisez nos impressions à la page 4.
La troisième réunion du Conseil du commerce et des technologies UE–États-Unis (TTC) a abouti à un accord sur un système d’alerte précoce pour les pénuries de semi-conducteurs, ainsi qu’à un engagement de coopération sur les technologies émergentes, l’utilisation de la numérisation pour faciliter le commerce transatlantique et la promotion des compétences numériques.
Développement durable

La Chine s’est engagée à utiliser le big data, la biotechnologie et l’IA pour résoudre les problèmes environnementaux, notamment la pollution, le changement climatique et la destruction des écosystèmes.
Sécurité

La Première commission de l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution qui établira un programme d’action (PoA) sur la cybersécurité en tant que mécanisme permanent, inclusif et orienté vers l’action après la conclusion du GTSO 2021-2025.
Le centre de renforcement des capacités en matière de cybercriminalité pour la région Asie-Pacifique a été créé.
Le Comité ad hoc sur la cybercriminalité a publié un document de négociation consolidé.
À la suite de la multiplication des cyberattaques dont le pays a fait l’objet en octobre, l’Australie a mis sur pied une équipe spéciale chargée de lutter contre les rançongiciels afin de traquer les pirates et de perturber leurs réseaux.
Le Parlement européen a approuvé une législation visant à améliorer la sécurité des infrastructures numériques critiques dans l’UE en harmonisant la définition des infrastructures critiques, en créant des règles d’évaluation des risques plus strictes et en établissant des rapports pour les acteurs critiques.
La Maison-Blanche a accueilli le deuxième sommet de l’initiative de lutte contre les rançongiciels, au cours duquel les membres ont réaffirmé leur engagement à coopérer contre eux
Le commerce électronique et l’économie de l’internet

La Bourse cryptographique FTX s’est effondrée, affectant gravement le marché des cryptomonnaies au sens large.
La Chine a considérablement réduit les amendes pour une série de violations des services de covoiturage en ligne.
Infrastructure

Le régulateur américain des télécommunications, la FCC, va lancer un nouveau bureau spatial pour faire face au nombre croissant de lancements de satellites.
Le Conseil et le Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire pour déployer une constellation de satellites de l’UE.
Les droits numériques

Des pirates informatiques ont diffusé par vagues des données volées à des clients de l’assureur australien Medibank.
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a publié des recherches mettant en évidence les tendances à la hausse de la violence en ligne à l’encontre des femmes journalistes.
Politiques de contenu

La loi sur les services numériques de l’UE est entrée en vigueur le 16 novembre.
Au Viêt Nam, les plateformes de médias sociaux devront supprimer les informations erronées et les fausses nouvelles dans les 24 heures suivant les demandes des autorités nationales.
Juridiction et les questions juridiques

Google va payer un montant record de 391,5 millions de dollars américains aux États-Unis pour ses pratiques trompeuses en matière de localisation. La Cour de justice des Communautés européennes a statué que Google doit retirer des informations des résultats de recherche en ligne si les utilisateurs peuvent prouver qu’elles sont inexactes.
Un tribunal américain a décidé qu’Intel devait verser 948,8 millions de dollars à VLSI pour avoir enfreint un brevet de VLSI portant sur des puces informatiques.
Nouvelles technologies

L’Italie a interdit l’utilisation des technologies de reconnaissance faciale, sauf si elles sont destinées à la lutte contre la criminalité ou aux enquêtes judiciaires.
FOCUS
Parlons du FGI 2022
Pour de nombreux passionnés de l’Internet et du numérique, le Forum annuel sur la gouvernance de l’Internet (FGI) est le point marquant de l’année. Avec un total de 5 210 participants sur place et en ligne, le FGI 2022 (qui s’est tenu à Addis-Abeba du 28 novembre au 2 décembre 2022) a effectivement été l’un des principaux événements de cette année. Mais comme les chiffres ne révèlent que la moitié de l’histoire, voici les raisons pour lesquelles nous pensons que le FGI 2022 s’est hissé au sommet de la liste.
Les thèmes
Rien n’aurait pu être plus approprié que de structurer le FGI 2022 en suivant les principaux domaines d’intérêt du Pacte numérique mondial du Secrétaire général des Nations unies.
Le Pacte était en effet le « petit nouveau », d’autant plus que les discussions du FGI y seront intégrées dans le cadre des consultations ouvertes en cours facilitées par l’Envoyé du Secrétaire général des Nations unies pour la technologie.
Dans les sujets qui ont fait écho à plusieurs reprises au cours des sessions, certaines discussions ont montré des signes forts de maturité. Les discussions sur la gouvernance des données sont passées de la notion générique de « données » aux spécificités des données personnelles, d’entreprise et publiques, et à la manière dont celles-ci nécessitent des solutions de gouvernance spécifiques.
Une connectivité significative va au-delà des câbles et des satellites, et nécessite de s’attaquer à la fracture des compétences numériques et de prendre des mesures inclusives en faveur des femmes et des filles, des personnes âgées et des personnes handicapées. La vie privée et la sécurité, souvent opposées, sont fortement considérées comme une fausse dichotomie. Nombre de ces discussions ont permis d’articuler un programme de développement florissant.
Quant aux problèmes qui rendent l’espace en ligne peu sûr, les experts ont réitéré quelques avertissements virulents : la violence sexiste est particulièrement préoccupante, certaines régions connaissant une recrudescence ; les documents relatifs aux abus sexuels sur les enfants circulant en ligne sont en progression ; la protection des droits de l’Homme se dégrade, notamment chez la jeune génération d’internautes.
Et pourtant, bien que les discussions aient été nombreuses, le FGI 2022 n’a guère apporté de solutions ni de nouvelles dynamiques – à l’exception des discussions sur la Déclaration pour le futur de l’Internet (qui a suscité une bonne part de critiques quant au manque de consultation dans la préparation de son format actuel) et des débats animés entre les parlementaires au cours de leur session dédiée.
La procédure
En ce qui concerne les procédures, le développement le plus remarquable a été la participation active des membres du Parlement. C’est un résultat direct de la sensibilisation du FGI, qui visait à engager plus efficacement les parlementaires dans les procédures et les discussions du FGI.
En conséquence, cette trajectoire est allée de mieux en mieux depuis sa première tentative majeure en 2019, avec des parlementaires de pays en développement contribuant de manière assez significative cette année.
Trois appels forts ont été lancés tout au long des discussions.
- Les parlements devraient contribuer à renforcer les dialogues nationaux multipartites sur les questions relatives à l’Internet et aux politiques numériques, et à faire en sorte que les intérêts et les priorités nationaux soient pris en compte dans les procédures internationales.
- Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour renforcer la capacité des parlementaires à travailler sur les questions de politique numérique, notamment par la formation et le renforcement des compétences. Cela contribuera à garantir le fait qu’ils s’engagent dans des débats pertinents avant d’adopter des lois affectant l’espace numérique.
- Les parlements devraient avoir leur propre siège à la table des négociations dans les procédures régionales et mondiales traitant des questions numériques.
Parmi les autres sujets abordés lors du FGI 2022, citons ceux consacrés aux dirigeants de haut niveau, aux jeunes et aux travaux intersessions.
Le format
Organisé à Addis-Abeba et en ligne, le FGI 2022 a bénéficié du dynamisme de la communauté numérique africaine. L’événement a accueilli 5 210 participants sur place et en ligne, assistant à plus de 300 sessions.
Le format hybride arrive à maturité au FGI, s’appuyant sur la longue tradition de participation à distance du forum depuis le FGI 2007 au Brésil, avec une forte impulsion du groupe de travail sur la participation à distance de Diplo. Le FGI peut devenir un laboratoire de rencontres hybrides s’il s’attaque à certains problèmes relativement connus. Il s’agit notamment de réduire l’occurrence des problèmes techniques, de permettre une navigation plus directe et plus conviviale sur le site du forum, et d’offrir une formation plus poussée aux techniques de réunion hybride pour les modérateurs de session.

Rapport spécial
La diplomatie du tout numérique
Le sommet de novembre sur la diplomatie et la gouvernance numériques a fait le point sur les récents développements en matière de gouvernance numérique et a réfléchi à la manière dont nous devrions naviguer dans notre avenir numérique. Bien que le monde numérique évolue à une vitesse incroyable, une grande partie de ce qui a été discuté restera significatif pendant longtemps. Voici quelques-unes des principales conclusions du sommet.
Le numérique est partout
Ce qui était autrefois une discussion sur l’Internet et la technologie qui le supporte s’est étendu à presque toutes les facettes de la vie quotidienne. Il ne s’agit plus seulement de câbles. L’Internet a un impact sur nos vies sociales, notre santé, nos économies et l’environnement. Les avantages de la technologie numérique sont indiscutables et omniprésents. Facebook, Twitter et TikTok possèdent nos âmes.
Mais comme d’autres biens communs mondiaux, le bien commun numérique est la proie de la tragédie des biens communs. L’espace en ligne est truffé d’abus, de risques, de problèmes de sécurité, de violations de données et de cyber-armes. Les coûts peuvent rapidement dépasser les avantages.
L’initiative du Pacte numérique mondial du Secrétaire général des Nations unies, qui prévoit une consultation ouverte pendant le sommet, définira des principes communs pour un avenir numérique ouvert, libre et sûr pour tous.
Entrez dans la politique étrangère numérique
Dès les premiers jours de la disponibilité de l’Internet, il était clair que la diplomatie serait fortement influencée par cette avancée dans le domaine des communications. Internet et la technologie allaient introduire de nouveaux sujets dans les agendas diplomatiques ; ils allaient façonner l’environnement dans lequel la diplomatie est menée ; et ils allaient changer la manière même dont la diplomatie est pratiquée. (Cette approche en trois volets résume l’approche de Diplo en matière de diplomatie numérique et a constitué le cadre sous-jacent des discussions thématiques du sommet.)
Le numérique a également fait son entrée dans la politique étrangère – dans certains cas, par le biais d’une politique étrangère numérique spécifique.
Un rôle essentiel pour les diplomates numériques
En tant qu’acteurs clés, les gouvernements doivent agir avec confiance en protégeant les intérêts de leurs citoyens, de leurs communautés et de leurs entreprises dans le domaine numérique, et agir avec prudence en utilisant leur pouvoir pour contrôler le domaine numérique. Les diplomates, et en particulier les diplomates numériques – une nouvelle catégorie de fonctionnaires diplomatiques – peuvent aider à atteindre cet équilibre délicat.
Les diplomates devront donc acquérir de nouvelles compétences en matière de gouvernance numérique : une compréhension de la nouvelle géopolitique et du nouveau paysage géoéconomique, une connaissance de la technologie qui alimente ces développements, et les compétences pour s’engager avec d’autres acteurs, y compris les entreprises technologiques, le monde universitaire et la société civile.
Des voix plus fortes sont nécessaires
Les voix des petits pays et des pays en développement sont assez faibles dans les négociations numériques, d’autant plus que le reste du monde prend le train en marche de l’IA et d’autres technologies de pointe. Cela peut changer grâce à un renforcement durable des capacités institutionnelles ainsi qu’à l’acquisition des compétences numériques spécifiques nécessaires pour surmonter les limitations financières et institutionnelles afin de participer activement aux négociations mondiales.
Le Premier ministre maltais s’adresse aux participants du sommet de Malte.
Actualités de la Francophonie
L’OIF mobilise l’espace francophone lors du 17ème Forum sur la gouvernance de l’Internet à Addis Abeba (28 nov. – 2 dec 2022)
Rendez-vous annuel des Nations unies, le Forum sur la Gouvernance de l’Internet (FGI) joue un rôle essentiel dans l’élaboration des décisions qui façonnent l’Internet. La 17ème édition se tient du 28 novembre au 2 décembre 2022 à Addis Abeba en Ethiopie autour du thème « un internet résilient pour un avenir commun et durable partagé ».
L’Organisation internationale de la Francophonie s’est pleinement engagée dans ce forum mondial par différentes actions. Tout d’abord, en amont du FGI, en organisant une formation « Introduction aux enjeux et défis de la Gouvernance de l’Internet » en lien avec l’ISOC (Internet Society). Celle-ci avait pour objectif de sensibiliser et préparer les décideurs politiques et diplomates des Etats membres de la Francophonie à ces enjeux en leur donnant des éléments de base sur la gouvernance de l’Internet. La formation s’est tenue en ligne le 22 novembre 2022. Une soixantaine de haut-cadre issus de nombreux pays y ont participé.
Par la suite, la Direction de la Francophonie Economique et Numérique (DFEN) et la Représentation de l’OIF auprès de l’Union Africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (RPUA), ont organisé une table-ronde pendant le Forum de la Gouvernance de l’Internet. Cet événement a eu lieu le 28 novembre sur le thème « les défis de la gouvernance de l’Internet dans l’espace francophone », et a regroupé une quarantaine de délégués des Etats membres de la Francophonie, et des Représentants du Groupe des Ambassadeurs francophones d’Addis-Abeba, qui ont pu échanger autour de ces enjeux.
Après une introduction de Madame Zahra Kamil, la Représentante sortante de l’OIF auprès de l’Union Africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Monsieur Henri Monceau, Directeur de la Francophonie Economique et numérique a présenté l’action de l’OIF dans le domaine de la gouvernance du numérique, a partagé les recommandations du Sommet de Djerba et ainsi réaffirmé la volonté des Etats membres de promouvoir un espace numérique inclusif et responsable, ainsi qu’un Internet, ouvert, sûr et interopérable. Monsieur Jovan Kurbalija, Directeur de la DiploFoundation et de la Geneva Internet Platform a quant à lui exposé les nombreux défis du continent africain dont fait état sa dernière publication : « Des voix africaines plus fortes dans le numérique : construire une politique étrangère et une diplomatie africaines du numérique ». Enfin, Monsieur Bernard Laurendeau, Associé Directeur chez Laurendeau et Associés, a fait part de l’expérience africaine sur l’accès à l’Internet, son ouverture et son contenu. Des échanges nombreux et fructueux avec les participants ont alimenté cette table ronde pendant plus de deux heures.

Le numérique à l’honneur au XVIIIe Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement membres de la Francophonie (19–20 novembre 2022, Djerba)
Le XVIIIe Sommet de la Francophonie s’est déroulé les 19 et 20 novembre 2022 à Djerba sur le thème « La Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ». Pendant ces deux jours, les Chefs d’Etat et de gouvernement francophones se sont réunis dans un format inédit et ont débattu des priorités de la Francophonie notamment sur la question du numérique : des tables rondes ont ainsi été organisées pour qu’ils réfléchissent autour de ce thème et élaborent des recommandations. A l’issue des travaux, la « Déclaration de Djerba » reflète les échanges et les engagements des Etats et gouvernements de l’OIF sur les grands enjeux mondiaux, dont ceux sur le numérique (plus particulièrement dans les articles 15 à 37). Ils y réaffirment notamment leur volonté d’intensifier la collaboration multilatérale et multi-acteurs visant à promouvoir un espace numérique inclusif et responsable, ainsi qu’un Internet, ouvert, sûr et interopérable.

Plusieurs textes ont également été adoptés lors de ce Sommet et engagent la Francophonie à l’horizon 2030, comme par exemple le « Cadre stratégique 2023-2030 », qui fixe de nouveaux objectifs stratégiques pour une coopération multilatérale francophone toujours plus pertinente et la « Déclaration sur la langue française dans la diversité linguistique de la Francophonie », dans laquelle les signataires s’engagent à promouvoir davantage l’usage du français dans l’espace francophone et au-delà .
En marge des rencontres des instances, le Village de la Francophonie a accueilli à Djerba des milliers de visiteurs dans les différents stands des pays francophones. Au sein du Pavillon de la Francophonie, l’OIF a proposé aux visiteurs sur place, et en direct sur ses réseaux sociaux, de nombreux contenus autour de la coopération francophone, notamment dans le domaine du numérique. Ainsi les parcours inspirants de jeunes francophones dans le cadre du projet « D-CLIC : Formez-vous au numérique ! » ont été présentés, une table ronde a été organisée autour de la thématique « La gouvernance du numérique : Afrique, continent numérique ».
Enfin, lors du Sommet, Madame Louise Mushikiwabo a été officiellement reconduite par les 88 Etats membres de l’OIF à son poste de secrétaire générale, pour un mandat de 4 ans et la France a été désignée pour accueillir le XIXe Sommet de la Francophonie en 2024.
Atelier conjoint entre les réseaux des régulateurs des médias (REFRAM) et des télécommunications (FRATEL) lors du Forum international des régulateurs de l’International

Le Forum international des régulateurs de l’International institute of communications (ICC) s’est tenu à Ottawa (Canada) les 1er et 2 novembre 2022. En marge de ce forum, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) organisait un atelier réunissant des représentants des réseaux francophones des régulateurs de médias (REFRAM) et des régulateurs des télécommunications (FRATEL) dont il fait partie.
Les interventions se sont concentrées sur l’adaptation des régulateurs face aux innovations des technologies de l’information et de la communication qui génèrent toujours plus de données dont l’exploitation peut s’avérer difficile au regard des moyens dont disposent les autorités de régulation nationales. En effet, les intervenants ont échangé dans un premier temps sur les défis et opportunités que représentent la collecte des données, l’analyse et le traitement des informations relatives aux marchés. Dans un second temps, la question des compétences et des capacités des régulateurs à traiter des données en masse a été abordée. Enfin, le sujet de la collaboration avec de nouveaux acteurs et entre régulateurs a clos les interventions. Dans une seconde partie, l’atelier a permis de nombreux échanges entre les intervenants et les représentants des régulateurs membres de l’IIC issus de tous les continents.

Le FRATEL tient sa 20e réunion annuelle sur le thème de la résilience et la sécurité des réseaux de télécommunications
La 20e réunion annuelle du réseau s’est tenue les 10 et 11 novembre à Balaclava, en République de Maurice, et en ligne. Elle a permis aux membres du réseau d’échanger sur le thème « Enjeux et moyens d’améliorer la résilience et la sécurité des réseaux de télécommunications ». Près de 110 participants représentant 26 autorités de régulation, membres de FRATEL, des institutions internationales (UIT, Internet Society), des administrations, des universitaires et des acteurs du secteur ont assisté, soit en présentiel, soit en virtuel, à la réunion.
Cette thématique de la résilience et sécurité des réseaux a été déclinée en trois tables rondes : la première a abordé les mesures et technologies qui ont permis, lors d’évènements tels que la pandémie de Covid-19, de réduire les risques de congestion des réseaux ; la deuxième table ronde a été consacrée à l’amélioration de la résilience des réseaux, notamment au regard des enjeux climatiques ; enfin la troisième a traité des moyens pour assurer l’intégrité et la confidentialité des réseaux et services.

Au cours de la réunion annuelle, s’est déroulée l’élection du nouveau comité de coordination. C’est l’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) du Maroc qui prend la présidence du comité de coordination en 2023.
En savoir plus : https://www.fratel.org
L’OIF organise à Genève un atelier de renforcement des capacités des experts numériques
Dans le cadre des travaux de la Coordination numérique du Groupe des Ambassadeurs francophones (GAF) de Genève, l’OIF, à travers sa représentation auprès des Nations unies (RPGV), a organisé, le 7 novembre 2022, un atelier de renforcement des capacités en faveur des experts des missions diplomatiques francophones.
Un expert rwandais a partagé les bonnes pratiques de son Etat membre en matière de numérisation des services publics. Deux experts bulgares ont quant à eux présenté les expériences de leur pays en matière de protection des droits des enfants dans l’environnement numérique. Par ailleurs, la Délégation de l’Union européenne à Genève a fait part des opportunités de coopération que cette Organisation pourrait déployer, à leur demande, pour soutenir de tels projets dans les Etats francophones.
Enfin, la DiploFoundation, partenaire de l’OIF, a saisi cette occasion pour porter à l’attention des diplomates francophones, le cours de formation en ligne qu’elle développe en français sur la gouvernance de l’Internet, en collaboration et avec le soutien de l’Organisation.
L’OIF contribue au cadre modèle de régulation pour les plateformes numériques de l’UNESCO
La Conférence mondiale de l’UNESCO « Pour un internet de confiance – Réguler les plateformes numériques pour l’information comme bien public » aura lieu du 21 au 23 février 2023 à Paris. L’OIF a été sollicitée par l’UNESCO pour contribuer au cadre modèle de régulation pour les plateformes numériques et sera présente lors de cet important événement sur la régulation du contenu de l’Internet en faveur de la protection des droits de l’Homme et de la liberté d’expression.
Événements à venir :
- Formation conjointe des négociateurs climatiques, commerciaux et numériques des PMA de l’espace francophone (29 novembre-1er décembre 2022, en hybride)
- Rencontre annuelle de l’alliance multipartite de l’UIT « Partner2Connect » (8 décembre 2022, Genève, Suisse)
- Contribution de l’OIF au cadre modèle de régulation pour les plateformes numériques dans le cadre de la Conférence mondiale de l’UNESCO : Pour un internet de confiance – Réguler les plateformes numériques pour l’information comme bien public (21 et 23 février 2023, Paris)
GENÈVE
Mises à jour des politiques de la Genève internationale
De nombreuses discussions politiques ont lieu chaque mois à Genève. Les mises à jour suivantes couvrent les principaux événements du mois de novembre. Pour les rapports d’événements, visitez la section Événements passés sur le GIP Digital Watch Observatory.
Semaine de la paix de Genève 2022 | 31 octobre – 4 novembre
La Semaine de la paix de Genève 2022 (GPW), intitulée « La paix est possible », s’est déroulée à la Maison de la Paix durant la première semaine de novembre. En tant qu’événement phare annuel de la Geneva Peacebuilding Platform, la GPW mène des discussions sur les tendances au sein de la communauté internationale de consolidation de la paix à Genève et de leurs partenaires à l’étranger afin de promouvoir le partage des connaissances et des meilleures pratiques. L’édition 2022 proposait quatre thèmes principaux pour guider les conversations, dont l’un portait sur la paix numérique. Des nouveaux défis que l’émergence des plateformes de médias sociaux pose dans le domaine de la médiation aux divers outils numériques qui pourraient être utilisés pour surveiller, contrôler et prédire les comportements des civils en période de turbulence, les décideurs politiques et les praticiens de la paix se sont réunis pour partager les leçons apprises sur le terrain et discuter des propositions pour aller de l’avant. Retrouvez la couverture multimédia de l’événement par les Séries Digitales.
Vers un emblème numérique ? Avantages, risques et solutions possibles | 3 novembre
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé son rapport intitulé Digitalising the Red Cross, Red Crescent and Red Crystal Emblems: Benefits, Risks and Possible Solutions. L’emblème du CICR est traditionnellement utilisé lors d’un conflit pour signifier que la personne ou l’objet portant cet emblème relève des opérations humanitaires et ne doit pas être pris pour cible. Le concept de développement d’un « emblème numérique », qui empêcherait les infrastructures ou outils numériques utilisés par les organisations humanitaires et les installations médicales d’être la cible de cyberopérations malveillantes, est particulièrement pertinent dans le contexte de la guerre hybride. Regardez l’événement de présentation et les discussions d’experts ici.
11e Forum des Nations unies sur les entreprises et les droits de l’Homme | 28 – 30 novembre
Depuis 2011, le Forum annuel des Nations unies sur les entreprises et les droits de l’Homme rassemble des milliers de participants issus de gouvernements, d’organisations internationales, d’entreprises, de syndicats, de la société civile, d’experts juridiques et d’universités du monde entier. Fondé sur les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme (UNGP), le forum est une plateforme multipartite où les participants peuvent discuter conjointement des défis et examiner la mise en œuvre des UNGP. Le thème du 11e Forum était « Les défenseurs des droits au cœur de l’action : renforcer la responsabilité pour faire progresser le respect des personnes et de la planète par les entreprises au cours de la prochaine décennie ». Une attention particulière a été accordée aux mécanismes de responsabilité et de recours, ainsi qu’au bilan des efforts accomplis. Une session spéciale, intitulée « Rendre obligatoire la conduite responsable des entreprises dans le secteur technologique – Faire avancer les UNGP dans les débats réglementaires », s’est tenue le 29 novembre. Regardez l’enregistrement de toutes les sessions.
A VENIR
Ce qu’il faut surveiller :événements mondiaux sur la politique numérique en décembre
8 décembre, Réunion annuelle de Partner2Connect (Genève, Suisse)
La coalition numérique Partner2Connect (P2C) est une alliance multipartite visant à mobiliser des ressources, des partenariats et des engagements pour parvenir à une connectivité universelle et significative. Après sa formation en 2021 par l’UIT, le projet de feuille de route numérique du Secrétaire général des Nations unies et de l’Envoyé pour la technologie, la coalition a franchi des étapes importantes en 2022. La réunion annuelle, qui aura lieu au siège de l’UIT à Genève, permettra de discuter des succès et des défis de la coalition jusqu’à présent, ainsi que des plans pour connecter les non-connectés à travers le monde.
16 décembre, Conférence internationale sur la géopolitique du trafic et des infrastructures de l’Internet (Paris, France)
La conférence internationale « The Journey, not the Destination, Matters: The Geopolitics of Internet Routes » se tiendra à Paris, en France, le 16 décembre. Faisant référence aux événements mondiaux de l’année, notamment la guerre en Ukraine et la menace de fragmentation de l’Internet, la conférence abordera les défis géopolitiques de l’infrastructure et du trafic Internet critique. Outre les défis passés et présents, les experts envisageront l’avenir de l’Internet et s’interrogeront sur les différentes possibilités de son évolution sous les prismes de l’architecture et de la gouvernance.
17-20 décembre, 2022 IEEE International Conference on Big Data (Osaka, Japon)
La conférence se tiendra du 17 au 20 décembre à Osaka, au Japon, et portera sur des sujets tels que la cybersécurité, l’analyse du big data pour les crises humanitaires, les données relatives aux soins de santé, les données spatiales, l’intelligence artificielle et l’éthique, les méthodes de recherche et d’exploitation du big data, et bien davantage.
15-18 janvier, PTC ‘23 (Honolulu, Hawaï)
La conférence annuelle du Conseil des télécommunications du Pacifique (CTP) se tiendra du 15 au 18 janvier 2023 à Honolulu, à Hawaï. La communauté des télécommunications du Pacifique aura l’occasion d’interagir par le biais de groupes de discussion et d’exposés, mais aussi dans le cadre d’un format inédit – le Digital Infra Speed Dating – destiné aux détenteurs émergents de fibre optique, de centres de données, d’informatique périphérique ou d’actifs immobiliers de tours cellulaires, afin qu’ils puissent se présenter aux investisseurs institutionnels et aux sociétés de capital-investissement. Parmi les sujets abordés lors de l’événement figurent la réglementation, la politique et l’éthique, les technologies de pointe et le développement dans la région du Pacifique.
16-20 janvier, Réunion annuelle du FME 2023 (Davos, Suisse)
La réunion annuelle du Forum économique mondial 2023 se tiendra sous le thème « Coopération dans un monde fragmenté » du 16 au 20 janvier. La 53e réunion annuelle revient à Davos, en Suisse, après avoir accueilli sa précédente édition en ligne. Chefs d’État et de gouvernement, chefs d’entreprise, organisations internationales et société civile se réuniront pour réaffirmer les valeurs du FME ainsi que l’impératif de dialogue et de coopération public-privé.
Digital Watch newsletter – Issue 75 – December 2022
Copy of IGF 2022 Summary Report

Addis Ababa, 28 November – 2 December 2022

Next steps?

Start preparing for IGF 2023 in Japan by following Digital Watch coverage of governance topics, actors, and processes.
IGF 2022 Summary Report

Addis Ababa, 28 November – 2 December 2022

Next steps?

Start preparing for IGF 2023 in Japan by following Digital Watch coverage of governance topics, actors, and processes.
IGF Daily Summary #3

IGF Daily Summary for
Thursday, 1 December 2022
Approaches, arguments, and analysis continue developing around the main themes of the IGF, ranging from AI governance and cybersecurity, to internet fragmentation and digital developments, among others.
In this issue of the IGF Daily, you can visit an online exhibition of AfroFuturism that combines African traditional motives with sci-fiction and technology. You can also try to solve the IGF Crossword Puzzle on digital developments and internet governance.
Enjoy the concluding day of the IGF 2022!
Digital Watch team
Issues Discussed
Internet fragmentation
The term splinternet emerged in discussions on internet fragmentation. The session on balancing digital sovereignty and the splinternet focused on the impact of these processes on the internet infrastructure. So far, there have not been significant open pushes for major changes to the core internet protocol (TCP/IP). If an alternative to the current internet protocol is introduced and widely adopted, it would signal a major shift that would mark the end of the current global internet and lead to the emergence of new, parallel architectures.
Internet fragmentation could also be triggered, to some extent, by regulations related to cybersecurity and content policy, if such regulations create national rules obligations that are incompatible with the global nature of critical internet resources.
The risks of internet fragmentation are most likely to arise in controversies about content and data. The filtering and blocking of certain content in some jurisdictions, as well as different approaches to data sovereignty, will increase the risk of weakening the global internet.
Governance of artificial intelligence
Day 3 discussion on AI focused on two aspects: the role of AI in the Global South and AI certification.
Three sessions tackled AI in the Global South. Designing an AI ethical framework in the Global South brought into focus AI regulatory initiatives in Brazil, China, and Chile. Africa is lagging behind when it comes to the development of AI policies and regulations, with some notable exceptions, such as Mauritius’ national AI strategy. A potential build-up towards regulating the protection of personal data as one of the main sources for AI development is the AU’s Malabo Convention. This regional instrument requires one more ratification to enter into force. An example of a successful public campaign on Net Neutrality in India in 2015 was mentioned as an inspiration for grassroots campaigns in the Global South on the questions of AI governance.
The session on need for fundamental regulation for the Global South argued that the interests of developing countries could be better protected if AI is considered a digital public good.
Beyond regulatory issues, the development of AI technologies in Africa has been taking off. There are examples of homegrown AI technologies for cater to the 92 languages spoken in Ethiopia. But when it comes to AI systems developed by big tech companies, societies in the Global South are concerned about the risk of biased data and a lack of understanding of the ethical and cultural context in which these AI systems are deployed.
Discussion in the session Global AI governance for sustainable development argued that the potential AI-driven growth of productivity and the economy is not equivalent to sustainable development. Moreover, the benefits from AI won’t be fairly shared with developing countries, which will most likely experience a negative impact through the loss of jobs as industrial production becomes automated by AI.
Another problem is that most current AI development focuses on very specific sectors, such as agriculture, transport, or water systems. However, very little attention is paid to the holistic impact of AI on other sectors of society or, for example, jobs and environmental impact.
The session on assurance and certification of emerging digital technologies argued that AI certification is the next step in applying AI ethical principles and policies to the use and deployment of AI platforms. Countries have started establishing AI institutes focusing on building certification programmes for different types of AI systems and other emerging technologies.
This AI Certification system in the making faces many challenges, including the need to keep up with the fast pace of the evolution of technology and the shortage of skilled assessment professionals. As AI technology is deployed worldwide, AI certification should be internationalised to reflect the different ethical, cultural, and societal contexts that AI will impact strongly.
A quality safeguarding mechanism is key to building public confidence and security in emerging technologies. Due to the international nature of most digital service provision, best practices for the assurance and conformity assessment of digital services depend on global and regional cooperation.
Addressing cyberattacks
The cyberthreat landscape is increasingly complex, and good cyber defenders are needed. Cyber capacity development is now a priority in the international cooperation agenda. But on the national level, there is an overall lack of impetus by government institutions on cyber capacity building, a low number of cybersecurity courses at university levels (sometimes with outdated materials) and an inability of recent graduates to get cybersecurity jobs because they lack experience.
A capacity development approach connecting industries and educational institutions ensures that there is no supply-demand mismatch. It was also noted that workforce development strategies should be country-specific. The need for cybersecurity personnel varies depending on the country’s industrialisation and digitalisation levels. Text
What we often neglect when a cyberattack occurs is its societal harm and impact. There is an increasing need to develop a harm methodology with quantitative and qualitative indicators to document the harm of cyberattacks on people, communities, and societies.
We need a taxonomy of cyber harm where all stakeholders can contribute to inform the next steps in developing effective legislation, push the private sector to increase security standards, and inform civil society how to help victims. Measuring harm needs to be part of a bigger project with all parties involved where silos are broken: governments introducing new legislation, the private sector creating new security standards, and civil society supporting victims.
Day 3 discussions also touched on the role of parliaments in addressing cyberattacks, and noted how parliamentarians can act as the link between high-level conversations with other stakeholders involved in addressing cyber threats. Concerning the role of other stakeholders, civil society can collaborate with parliaments to ensure accountability and oversight. Civil society and the private sector were encouraged to see parliamentarians as a link to get their voices heard.
Meaningful connectivity and a safe internet
There’s so much more to meaningful connectivity than only internet access. Access to the internet won’t mean much if a user’s device is outdated or if a regular subscription is prohibitively expensive. Users who don’t speak English – widely considered the internet’s lingua franca – won’t find much value in an internet which rarely speaks their language.
Meaningful connectivity, which refers to all those aspects that users require to experience the internet in a valuable and empowering way, was a major reference point for today’s main session on connectivity and human rights.
Solutions are several; among the most reiterated is the need to narrow – or close – the digital divide. Concerning people with a disability, there’s a need for stronger awareness of the need to develop products and services that are fully inclusive.
Governments are no exception: Authorities developing e-government services, for instance, have plenty of privacy and data protection aspects to consider to foster meaningful connectivity.
The main session set the scene for other discussions on human rights, such as ensuring that online spaces are safe and inclusive while at the same time upholding and protecting people’s human rights.
Connectivity, safety, and free speech are all protected by international human rights principles and systems. Yet, there’s a significant gap in the implementation of these laws. For instance, internet shutdowns don’t happen without context. They happen just before elections, amid conflicts, when people are protesting on the streets, etc. The solution is to uphold human rights. It’s through respect for human rights that the internet can become safer and more connected.
Some regions are experiencing a surge in online violence, particularly gender-based violence. Journalists are also increasingly subjected to doxing (personal data inappropriately released online) and digital surveillance. Speaking of surveillance, experts say the COVID-19 pandemic provided an entry point for invasive government surveillance to become normalised.
It’s time to re-assess the legality, necessity, and proportionality of the measures and technology introduced to fight the pandemic and to recognise the lessons learned to ensure. In this way, governments, businesses, civil society, and the entire world, will be better prepared for the next global emergency.
Internet users who fear for their safety, including human rights defenders and vulnerable communities, often depend on encrypted communications. Encryption can keep people safe not only online but in the physical world. So how do we reconcile users’ need to use encryption to protect themselves with law enforcement’s need to access communications as part of investigations?
If we’re pitting privacy and security against each other, that’s a false binary, experts warn. The two are mutually reinforcing, and one cannot meaningfully exist without the other. If a platform introduces the slightest possibility of circumventing encryption, it loses both its security and its privacy features. They say there are other ways of identifying perpetrators, preventing crime, and keeping people safe.
Regulatory harmonisation
Data that flows freely across borders can foster innovation, competitiveness, and economic growth. But it also brings challenges, for instance, in terms of personal data protection or the protection of national economic interests. Discussing balances and trade-offs between digital sovereignty and the harmonisation of regulatory approaches and between business interests and human rights protection, the session on whether to regulate or not to regulate digital spaces pointed out several issues that need to be considered:
Countries do not have the same starting point when it comes to data regulation and developing countries are often put at a disadvantage.
There is a need for agile regulatory systems to allow for rapid technology development while providing consumer protection.
Active public participation is indispensable to achieving effective regulatory frameworks.
Another challenge related to data flows is access to digital evidence. Crime investigators and prosecutors depend on access to data that is frequently located in other jurisdictions or requires the involvement of private actors.
However, crime investigation is still primarily a national activity, with non-agile mechanisms for processing data evidence requests from other countries. Traditional mutual legal assistance treaties (MLATs) were designed with sovereignty at the forefront and do not fare well in situations where the only foreign element in the investigation is data location.
Countries are putting legal solutions to this issue in place, in many cases with unknown extraterritorial effects and insufficient interoperability mechanisms. Those countries that do not have legal frameworks for cross-border digital evidence usually resort to data localisation restrictions.
The solution to this issue should be an interoperable and efficient legal framework that protects the rights of individuals, such as the rights to privacy and due process.
Whole of society approaches to connecting the unconnected
Like the day before, the Day 3 sessions on development issues addressed connectivity gaps and proposed alternative ways of connecting disadvantaged communities. The Internet Backpack project was presented as a complementary alternative, capable of providing sustainable connectivity on 95% of the Earth’s territory.
Spectrum allocation is seen as an essential element in promoting connectivity. However, the mobile telecoms provider sector usually comprises only a few players and in rural communities, little or no spectrum segmentation is available to serve small internet providers.

It is, therefore, necessary to ensure that policymakers recognise the value of small operators, such as community networks, and formulate timely policies to assist them. An infrastructure built by the community itself should not be seen as competing with big telecommunications operators but as benefiting the community. For example, in Ghana, the National IT Agency manages its spectrum allocations through so-called Enhanced Community Centres, digital hubs that provide last-mile connectivity without charge to villages.
Policymakers and regulators are encouraged to look outside traditional regulatory frameworks to avoid the exclusion of marginalised groups, concluded the session on Policy network: Meaningful access.
Whole of society responses to the lack of connectivity and other challenges of the digital age were highlighted in the session on Strengthening African voices in global digital policy. The role of communities of practice was noted, emphasising that they can ensure a stronger representation of African interests in global digital discussions.
While training is essential as a starting point, sustainable impact is created through institutions within the African Union and regional economic communities, national governments, and universities. Strong African diaspora communities, especially at universities worldwide, are seen as untapped potential.
Towards universal internet principles?
Discussed on Day 3 as well, the Declaration for the Future of the Internet (DFI) sparked another debate between the representatives of countries that have signed the declaration and those that have not. There are several reasons why countries might decide not to join the declaration – refraining from signing a document that one did not negotiate was cited the most.
Initiators of the declaration underlined that the DFI was conceived as a shared positive vision for the future of the internet to counteract a rising trend of digital authoritarianism. The declaration says that civil society, the private sector, the technical community, academia, and other interested parties have a role to play in getting more states to follow these principles and holding states accountable for them.
In times of crisis, it’s even more important to stick to rules that everyone agrees on for how to run content and platforms. A major contribution in this regard is the Declaration of principles for content and platform governance in times of crisis launched by AccessNow during the IGF 2022. The session recognised the challenge of ad hoc responses when a crisis escalates or when there is ongoing public and political pressure on platforms to react.
IGF Daily Summary #2

IGF Daily Summary for
Wednesday, 30 November 2022

If you are reading this daily summary while taking your morning coffee – in Ethiopia (known for its coffee production tradition) or anywhere else in the world – you might also explore the history of coffee.
Legend says that Kaldi, a goat herder from Ethiopia, discovered coffee’s unique effects when he saw that his goats became very active after eating coffee beans. He reported it to the local monastery, whose priests stay awake for long hours of evening prayers after drinking coffee. Coffee rituals spread worldwide.

ISSUES DISCUSSED
Connecting unconnected
Over 800 million African citizens still lack access to the internet, despite the commitment undertaken by world leaders to ‘significantly increase access to ICT and strive to provide universal and affordable access to internet in LDCs by 2020’, and despite the fact that the internet is widely recognised as an enabler of human rights.
Africa’s challenges with internet connectivity are not new. The exorbitant cost of owning a mobile phone and maintaining an internet connection are still prohibitive for many households. Incentives are still too few for the private sector to invest in connecting rural communities. Patchy and erratic electricity supplies mean that large numbers of users cannot connect to the internet for indeterminable lengths of time.
The session dedicated to connectivity and digital rights – a view from the Global South, however, shone a bright light on the increasing number of efforts by African actors determined to make a real difference. As one African parliamentarian said, ‘It is only us who can fix our nation… We will be the driver to get us where we need to be … a second submarine cable, a data centre…’.
The path to internet inclusion is through: developing content in local languages; adopting inclusive measures that embrace women and girls in ICT; teaching users about rights and responsibilities in language they can understand.
Alternative ways of being connected
Who ensures that people are connected in case of a disaster? Is this only the responsibility of the government? Such questions were raised during the session on ‘Connectivity at the critical time: During and after crises’. It was argued that civil society and the private sector should step in and form partnerships with governments. Australia’s Stand Program, a disaster satellite service funded by the government to strengthen telecommunications, is a good example. Such combined efforts are needed, especially in Africa, to expand its terrestrial and extra-terrestrial internet coverage, to address emergency alerts and communications.
There were also calls to rely on community networks as a backup for essential infrastructure.
One strategy to promote meaningful access to telecommunications services, as outlined in the session on the ‘Lessons learned from capacity building in the Global South’ is the national schools of community networks. Launched in 2020, with support from the UK Foreign Commonwealth and Development Office (FCDO) the schools will offer a capacity-building foundation in different countries, such as Brazil, Kenya, Nigeria, South Africa, and Indonesia, to enable them to deploy and maintain community networks.
Communities and citizens also need training on how and to what extent resources can be used in a time of disaster. According to an assessment conducted by the International Telecommunication Union (ITU), only 29% of countries have such a national emergency communication plan in place, and most of them are high-income countries. The government and people in each country should work together to plan how to communicate in case of an emergency.
From interplanetary networks to the metaverse
Digital technology is moving to outer space. And outer space is now on the IGF agenda, as discussed during two sessions: the future of interplanetary networks and the global governance of LEO satellite broadband.
An interplanetary network is technically ready to be applied into outer space, following testing in the low-latency environment of planet Earth. As technology is deployed via a growing number of satellite programmes, there is an increasing number of security and regulatory issues.
The launch of LEO satellite constellations by companies like Amazon, SpaceX, Telesat, and OneWeb helps people in remote and rural places get online. But it also opens new governance and regulatory issues in areas such as broadband provision, spectrum allocation, and the applicability of space law.
Because the use of satellites necessitates national licensing, but service providers operate across national borders, achieving some level of harmonisation among applicable regulations is an additional challenge.
The metaverse was the focus of two sessions: Misty metaverse: blurring letter of the law and Joint efforts to build a responsible & sustainable metaverse. Both sessions were framed around the typical discourse that accompanies new technologies: outlining the benefits and risks of the metaverse. But there was also something new: a call for a Web 2.5 approach to building the metaverse, which would have centralised governance and decentralised operations. This was proposed as a solution to the immature state of metaverse technology.
Despite the media hype surrounding Web 3.0 earlier this year, it is interesting to note that it was not present in the IGF debate as much as one might have expected. So far, Web 3.0 was mentioned only once. A possible reason for this ‘de-hype’ is a loss of enthusiasm for blockchain – the underlying technology behind Web 3.0 – due to the Bitcoin crisis.
AI remained on the agenda during the IGF’s second day. During the session on Afro-feminist AI governance; challenges and lessons panelists made parallel between gender inequality and Africa and digitaliation around issues of: lack of data, access to digital devices, digital illiteracy, and inequalities in the data economy.
During the session on pathways to equitable and safe development of artificial general intelligence (AGI) participants argued that intelligent devices that collect data that may feed a future AGI are mostly controlled by Global North, even when they are used in the Global South. In addition, the profit-driven approach of tech companies will exclude the interests of marginalised communities that are based in developing countries. Although the problem of AI-driven divide won’t be easily solved, participants argued that user-centered and public-driven AI development could help.
Internet fragmentation
On the second day, internet fragmentation continued to top the IGF agenda as the theme of a main session and a policy network debate. Internet fragmentation was also addressed during a session on economic sanctions.
Out of many possible angles, there was an emerging consensus that internet fragmentation should be identified by user experience. If users cannot access online services – for instance, because of their geographic location – it means the internet is fragmented.
The reasons for internet fragmentation could be multifold, including:
Technical fragmentation of interoperable standards and protocols. The internet will cease to exist if the connectivity layer with TCP/IP is endangered. In addition, user access to internet services can be fragmented through the use of certificates, especially those dealing with security.
Confusion between decentralisation and fragmentation of the internet.
Human rights violations, as separate from internet fragmentation.
Content filtering.
Fighting cybercrime and misuse of the internet, increasingly used as a justification for restricting access to internet services.
The growing use of economic and cyber sanctions in geopolitics. These can impact critical internet resources such as the domain name system and online services that citizens of countries under sanctions need.
Governing data flows
The discussion in the main session on governing data and protecting privacy took a birds-eye view of the state of global data governance, privacy protection legislation, and the main challenges to effective privacy protection in current legal environments. The speakers pointed out several issues that influence data governance and privacy protection:
The global data governance landscape is highly fragmented. Such fragmentation reduces opportunities for collaboration among jurisdictions.
Many developing countries are concerned that they will become major providers of raw data to global platforms while having to rely on foreign knowledge that is produced from that data.
Data protection legislation and free flow of data are not mutually exclusive, rather data protection legislation increases the security of data flows.
Data governance policies should be developed with input from the multistakeholder community who understands not only the abstract legal debates around privacy, but also the real world challenges of implementing effective data privacy solutions.
There is a gap between the data protection and privacy legislation on paper and the implementation of existing rules. Most countries need to strengthen their institutional capacity to enforce data protection laws and accountability.
The question of whether a universal binding treaty on data governance is possible was brought up, with differing opinions.
Taking a more detailed look, the session on data integration for security dealt with technologies using biometric data to combat cross-border crime, migration control, the use of facial recognition in public spaces, and the related infringement of human rights (right to privacy) of individuals.
It was noted that while the new technologies are efficient in combating crime, their effective implementation has to include transparency mechanisms, impact assessments, and privacy guidelines. This approach would contribute to accountability and trust in security technologies, making their use more powerful.
The IGF is seen as a particularly relevant forum for addressing the role and responsibility of such international technology transfers.
As for open-source intelligence (OSINT) tools (databases of publicly available data that intelligence communities use to collate information of value to their work), the main legal challenge is the extent to which non-open source data, such as data purchased from private companies, should form part of OSINT tools. It is ethically questionable, even if legally permitted, whether private companies should give access to their data to intelligence communities and organisations.
The balance between government regulation, human rights, and creating a trusted environment was also discussed in the context of data flows and building common principles on a global level. A multilateral approach was deemed necessary to maintain a trusted free flow of data, resolve jurisdictional conflicts, and adopt common global principles of data protection.
A session about online safety regulations and the need for their harmonisation explored new ways for regulators to approach online safety.
While certain types of online content have a clear designation as illegal across jurisdictions (child sexual abuse content, terrorism, or extremism), there are new types of rapidly-emerging content that are harmful, but not yet designated as such by legislators (self-harm, eating disorders, disinformation, polarisation).
The regulators need flexibility and agility to address the online implications of these harms. Beyond regulation, it is also important to embed safety standards in the design stage of platforms and apps.
Dark patterns
Imagine you’re browsing an online store, and you spot something you like. A pop-up urges you to complete your purchase within 2 hours – or the price you’re about to pay will increase. That’s called pressure selling and is classified as an advertising practice that can skew your decision. It’s just one of several techniques that advertisers use to influence consumer behaviour. Techniques that subvert or impair consumer autonomy, decision-making, or choice are known as dark commercial patterns.
Speakers engaged in a dedicated session on dark patterns spoke about the difficulty in determining when advertising techniques cross the threshold of what is ethical and fair, and referred to the work the OECD, the EU, and consumer protection authorities in different countries are undertaking to address these issues.
Regulating dark commercial patterns is even more difficult: The techniques are constantly changing, so the way we defined them a few years ago might already be outdated today. How do we regulate a practice that changes even as we watch? And who’s responsible for the ensuing harm to consumers? Is it the online store that’s using such techniques, is it the developer of the interface – or both?
To tackle the issues and limit consumer harm, enforcement authorities might need to access the algorithms behind the advertising, which is an uphill battle considering that companies look at algorithms as trade secrets. The key could lie in stronger consumer awareness: It won’t stop businesses from using persuasive techniques, but it could help prevent consumers from falling into the trap.
The future of IG: rethinking multistakeholderism and strengthening youth engagement
Born in response to alarming state behaviour online, as well as internet fragmentation challenges, the Declaration for the Future of the Internet outlines basic principles on how nation states should act in relation to the internet.
This Day 2 session focusing entirely on this document noted that the declaration strongly supports multistakeholderism and maintained that multistakeholder approaches are needed to ensure that the internet’s full peace-building and other potential is used. However, some argue that we might need to rethink the multistakeholder model to ensure a proportional representation of both small and underrepresented groups and larger and stronger actors.
During the main session on the dynamic coalition, the perennial question was raised if the IGF should produce more concrete outcomes in the form of policy recommendations. Some argue that such recommendations should be galvainsied through the work of dynamic coalitions. In this way, the IGF can become a policy incubator.
There have also been calls to expand the scope of youth participation in internet governance (IG). For instance, the session ‘Global youth engagement in IG: Successes and opportunities’ addressed the manifold challenges youth encounter, such as limited space for participation in IG decision-making at the national level, gender stereotyping, and the challenges of accessing content in languages other than English.
Decision-makers need to remove these and other barriers and instead build structures that can support youth for long-term engagement in IG.























































